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garde-côte [ gardəkot ] n. m.• 1599; de garder et côte1 ♦ Anciennt Service de guet le long des côtes.2 ♦ Anciennt Vaisseau cuirassé à faible rayon d'action, chargé de défendre les côtes. Des garde-côtes.3 ♦ Petite embarcation chargée de la surveillance douanière et de surveiller la pêche le long des côtes. ⇒ garde-pêche.garde-côten. m. Petit navire affecté à la surveillance des côtes. Des garde-côtes.⇒GARDE-CÔTE(S), (GARDE-CÔTE, GARDE-CÔTES)subst. masc.A. — Vieilli. Milicien chargé de la surveillance des côtes. Pour être rapproché de sa famille, comme garde-côte (MICHELET, Journal, 1845, p. 618). Les douaniers et les gardes-côtes venaient prendre leurs repas et boire à l'auberge Jean (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 138).B. — Navire de surveillance des côtes.1. Bâtiment militaire armé pour la défense des côtes. Les plaques de blindage des garde-côtes et des monitors brésiliens étaient d'une seule pièce (LEDIEU, CADIAT, Nouv. matér. nav., 1899, p. 487).♦ En appos. Cuirassé garde-côte. Les cuirassés garde-côtes (...) ont (...) comme armes le canon, la torpille et l'éperon (CRONEAU, Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 123).2. En appos. Petit bateau chargé de lutter contre la contrebande, de surveiller la pêche le long des côtes. Bâtiment, vaisseau garde-côte. Pour faire délivrer au bâtiment garde-côte les Deux Amis, non la totalité, mais la moitié de l'approvisionnement qu'il demandait (COURIER, Lettres Fr. et It., 1808, p. 765).Prononc. et Orth. : [
]. Au sens A (milicien) ds Ac. 1718-1878; ds Ac. 1718 : garde-coste; ds Ac. 1740-1835 : garde-côte; ds Ac. 1878 : gardes-côtes (vedette au plur.). Au sens B (bateaux) ds Ac. dep. 1718; ds Ac. 1718 : garde-coste; ds Ac. 1740-1835 : garde-côte; ds Ac. 1878 : gardes-côtes (vedette au plur.); ds Ac. 1932 : garde-côte, au plur. des gardes-côtes. Cf. garde-. Étymol. et Hist. 1599 adj. c'estoit une gallere garde-coste (BRUNEAU, Hist. véritable de certains voiages perilleux et hazardeux sur la mer, 85 ds Fr. mod. t. 26, 1958, p. 52). Composé de garde (forme de garder) et de côte. (Cf. l'a. fr. gardecoste « flanc-garde », ca 1195 AMBROISE, Guerre Sainte, 6193 ds T.-L. guardecoste). Fréq. abs. littér. : 41. Bbg. KEMNA 1901, p. 59.garde-côte [gaʀdəkot] n. m. et adj.ÉTYM. 1599; de garde-, et côte.❖1 Anciennt. Service de guet le long des côtes. — Plur. || Des gardes-côtes. — Adj. || Grenadiers gardes-côtes, canonniers gardes-côtes. — Mod. Aux États-Unis, Douaniers chargés de surveiller les côtes. || Douaniers gardes-côtes.0 Ils me croient guillotiné de ce matin, et prennent campos, messieurs les gardes-côtes !Barbey d'Aurevilly, le Chevalier des Touches, IX, p. 221.2 (1690). Vaisseau cuirassé à faible rayon d'action, chargé de défendre les côtes. || Le garde-côte « Requin » se distingua dans la défense du canal de Suez. — Plur. || Des garde-côte, des garde-côtes ou des gardes-côtes (si garde est interprété comme substantif).3 (1845). Anciennt. Petit bateau du genre cotre, chargé de surveiller la pêche le long des côtes. ⇒ Garde-pêche, navire.
Encyclopédie Universelle. 2012.
